le numérique responsable - chronique par Marie-Cécile Drécourt sur Esperluette le podcast à l'écoute du Vaucluse

Le numérique, pas virtuel pour la planète – On peut le faire

? Nouvelle thématique pour On peut le faire, la chronique environnement réalisée en partenariat avec RTV FM .  Après vous avoir parlé le mois dernier de notre maison et notamment de mes astuces ménage zéro déchet, je vous propose de parler d’internet, de ce que nous appelons souvent le virtuel alors que son impact sur l’environnement est bien réel.

Dans cet épisode vous allez entendre une compilation des cinq chroniques diffusées à la radio ! Cette chronique a été écrite grâce aux précieuses informations et conseils de Sylvain Therras de l’Éveilleur SCOP. Cette nouvelle structure sur sur Avignon forme à l’utilisation plus responsable des outils numériques et œuvre dans le secteur culturel pour que les prochaines actions soient plus respectueuses de l’environnement. Un grand merci à lui et tout l’équipe de l’Éveilleur pour leur aide !
Bonne écoute !


Références citées dans cet épisode : 

L’Eveilleur SCOP : https://leveilleur-scop.fr/

La terre au carré sur France Inter – Pollution numérique : voyage au bout d’un like

Florence Rodhain, maître de conférences HDR en systèmes d’information à l’Ecole Polytechnique Universitaire de l’Université de Montpellier, co-directrice de l’unité de recherche MRM-SI (Montpellier Research Management), membre de ‘Reliance en Complexité’ aux côtés d’Edgar Morin à Montpellier. Autrice de « La Nouvelle religion du numérique, Le numérique est-il écologique ? » aux éditions EMS

Le Fairphone : https://shop.fairphone.com
L’école du smartphone : https://www.lecoledusmartphone.fr/

Le Collectif Chatons : https://www.chatons.org/

Les outils libres Colibris : https://www.colibris-outilslibres.org/

Les logiciels libres : https://degooglisons-internet.org

La chronique Echolibri sur RTV FM : https://www.rtvfm.net/category/ecos-colibri/

Le numérique, pas virtuel pour la planète - on peut le faire

Vous pouvez lire la retranscription de la chronique en intégralité ci-dessous : 

Bienvenue dans ce nouvel épisode d’Esperluette, le podcast à l’écoute des belles énergies entrepreneuriales, associatives et artistiques de mon territoire, le Vaucluse. Pas besoin d’être vauclusien ou vauclusienne pour m’écouter, ce podcast, c’est surtout une bonne dose d’énergie positive qui va vous inspirer et peut-être même vous donner envie de partir à la découverte de votre propre territoire. Esperluette est un podcast particulier car vous pouvez y écouter plusieurs formats différents : interviews, plateaux thématiques et chroniques. Pour découvrir tout ça, rendez-vous sur old-wordpress.test

Je suis Marie-Cécile Drécourt,  la productrice de ce podcast et aujourd’hui c’est l’heure de la chronique environnement que je produis en partenariat avec RTV FM la radio du territoire Ventoux.

On peut le faire c’est une chronique qui vous donne des idées écoresponsables et locales pour que vous puissiez avancer à votre rythme. Après vous avoir parlé le mois dernier de notre maison et notamment de mes astuces ménage zéro déchet, je vous propose de parler d’internet, de ce que nous appelons souvent le virtuel alors que son impact sur l’environnement est bien réel.

Dans cet épisode vous allez entendre une compilation des cinq chroniques diffusées à la radio, bonne écoute !

Du virtuel à l’impact bien réel

je vous propose de parler de ce que nous appelons le virtuel. Ordinateurs, appareils mobiles et connectés en tout genre, utilisation sans fin des réseaux sociaux, des clouds et autres outils de stockages en ligne, tout ce que nous faisons via internet et pourtant dès que nous sommes connectés, le transfert de données a plus d’impact sur l’environnement qu’on en a l’impression. 

Voici un petit extrait de l’émission La Terre au carré sur France Inter, intitulée “Pollution numérique : voyage au bout d’un like” où Florence Rhodhain maître de conférence et autrice  de « La Nouvelle religion du numérique, Le numérique est-il écologique ? » parle justement de cette pollution numérique qui paraît invisible.

Extrait La terre au carré

Pendant tout ce mois de janvier je vais donc vous donner des pistes pour, non pas arrêter d’utiliser les outils numériques mais plutôt pour avoir une meilleure connaissance de l’impact de nos comportements et en modifier certains histoire den avoir une consommation plus responsable.

Pour m’aider dans cette recherche, j’ai contacté la SCOP l’Éveilleur à Avignon qui organise notamment régulièrement des Cyber Clean up, une cession de nettoyage de printemps (ou d’hiver) de nos ordinateurs pour commencer par réduire les données que nous stockons.

Chaque fichier que nous stockons sur notre ordinateur consomme de la mémoire, c’est-à-dire utilise de la puissance et donc de l’énergie.

Et comme vous l’avez entendu dans l’extrait précédent, les fichiers que nous enregistrons sur les clouds et autres drive sont stockés dans des centres qui consomment énormément d’énergie et doivent être refroidis. Faire un petit ménage de temps en temps n’est donc pas du luxe, surtout pour notre planète.

Alors voici les conseils qui m’ont été donnés par Sylvain Therras de l’Eveilleur SCOP :

  • Eviter au maximum de garder des tonnes d’icônes sur le bureau de votre ordinateur ça utilise une partie de la puissance de votre appareil, vous allez finir par l’épuiser
  • Faites des archives sur des disques durs externes
  • Faites le tri dans vos emails reçus et envoyés, ne gardez pas des des mails pendant des années, vous n’irez jamais les relire.
  • Prenez le temps de vous désabonner de toutes les lettres d’information que vous recevez et que vous ne lisez pas
  • Videz régulièrement vos corbeilles d’ordinateur et boites mails.
  • Bloquez les comptes qui vous envoient des mais indésirables
  • Faîtes le même tri dans votre google drive, dropbox et autre lieu de stockage en ligne

Pensez à regarder la taille de votre espace de stockage avant et après votre ménage numérique, cela vous montrera le poids de données que vous avez vidé. La première fois que l’on fait ce ménage cela prend du temps. Mais ensuite si vous le faîtes régulièrement c’est plus rapide et votre ordinateur se sentira plus léger, il durera donc plus longtemps.

Allez pour la route je vous donne un petit chiffre : saviez-vous que 62 trillions de spams (les courriers indésirables) sont envoyés chaque année, ce qui équivaut à une émission carbone annuelle de l’équivalent de 3.1 millions de voitures. Le numérique n’est donc virtuel que dans les arguments marketing des professionnels du secteur.

La semaine prochaine on s’attaque à nos réseaux sociaux pour continuer à responsabiliser notre consommation numérique, car oui j’en suis sûre on peut le faire !

Les réseaux sociaux, une addiction à fort impact environnemental

Facebook, Instagram, Tik Tok, Youtube, tous ces réseaux dits sociaux ont pris une grande place dans notre vie. Nous les utilisons sans même nous en rendre compte, du réveil au coucher. Certains regardent quelques minutes les publications de leurs proches, d’autres passent plusieurs heures à enchaîner les vidéos de chats et autres chorégraphies qui font le buzz sur la toile. On le fait tous, avec plus ou moins de recul alors il est temps de sortir le chiffre qui fait mal : Les 2.8 milliards d’utilisateurs de Facebook (oui seulement Facebook) dans le monde, émettent chaque mois plus de 645 millions de kg de CO2 soit l’équivalent 645 000 vols Paris-NewYork. 

Encore une fois, on scroll toute la journée pour passer de photos à vidéos et ces dernières sont bien stockées quelque part. Alors, comme on a fait du tri dans notre ordinateur et nos clouds la semaine dernière, on peut trier nos anciennes publications et archiver sur des disques durs externes nos anciennes photos. Supprimer également les anciennes conversations sur whatsapp et les messageries privées des différents réseaux, souvent elles gardent en mémoire toutes les vidéos et photos que l’on s’envoit mais qui finalement ne sont plus très utiles.

Une fois que ce tri est réalisé, il y a d’autres actions possibles pour réduire notre impact environnemental par l’utilisation des réseaux sociaux. Bon évidemment moins on les utilise, moins on consomme.

Premières idées : réduire la qualité des photos et vidéos que l’on partage. Tout publier en haute définition n’est pas utile surtout que l’on regarde de plus en plus tout ce que l’on partage sur un téléphone. L’écran est petit, il ne demande donc pas des fichiers HD pour que l’image soit belle à regarder. Du côté des consommateurs, vous pouvez paramétrer votre compte youtube par exemple pour regarder les vidéos en basse définition. Moins de bande passante utilisée, c’est moins d’énergie consommée pour amener la vidéo à vous.

Deuxième action à mettre en place, regarder les paramètres des réseaux que vous utiliser il y a surement une petite option qui empêche la lecture automatique des vidéos quand vous passez devant. Aucune utilité que chaque vidéo se mette en marche car la plupart ne vous intéresse pas. Encore une fois c’est de l’énergie consommée jetée par les fenêtres.

Si vous voulez aller plus loin et cela peut vous aider à passer vos nuits devant un écran plutôt qu’à dormir, téléchargez une application qui bloque toute utilisation des réseaux que vous avez choisi après une certaine heure.

Ne publiez que ce qui est utile, alors je sais, surtout si on utilise les réseaux sociaux pour développer son activité professionnelle, les algorithmes vous poussent pour être visibles à les utiliser sans fin. Mais comme pour tout changement de comportement, il est toujours possible de trouver un équilibre. Être visible oui, publier n’importe quoi pour donner l’impression de toujours être en action et donc ajouter des données à stocker dans la machine ce n’est pas très pertinent.

Voila donc quelques pistes pour moins consommer d’énergie tout en continuant à profiter des bons côtés des réseaux sociaux. La semaine prochaine on parle de nos outils numériques et de comment faire pour qu’ils durent plus longtemps, car oui j’en suis sure on peut le faire !

Chouchouter les outils numériques pour les garder plus longtemps

Troisième semaine dédiée à notre utilisation du numérique, après le ménage dans nos ordinateurs et les réseaux sociaux, nous allons maintenant chouchouter nos outils numériques pour qu’ils durent plus longtemps.

En effet, chaque nouvel appareil que nous achetons demande énormément de matériaux et d’énergie pour être construit et transporté jusqu’à nous. Plus on les garde longtemps, moins on a d’impact sur la planète. 

Pour un téléphone portable, nos chers smartphones par exemple, il faut plus de 70 matériaux différents sont nécessaires et 12000 litres d’eau. Du plastique évidemment, des métaux courants mais aussi des métaux précieux et rares. Extraits à l’autre bout de la planète, ces métaux ont un impact environnemental fort, il faut donc limiter au maximum leur utilisation. je vous ai donné l’exemple du smartphone mais c’est le même problème pour tous les objets électroniques.

Première étape, chouchouter au maximum vos appareils quand vous les avez. Pour cela, éteignez-les dès que vous ne les utilisez plus, et je dis bien les éteindre et ne pas les laisser en veille. Pour les smartphones ou les ordinateurs, je vous ai expliqué dans le premier épisode du mois comment libérer de  l’espace de stockage peut réduire leur consommation d’énergie. Une autre astuce est d’opter pour le mode appelé sombre. Il se trouve dans vos paramètres d’affichages et réduit la luminosité de vos écrans, déjà vos yeux vous remercieront mais en plus cela fait que vos appareils consomment moins d’énergie et votre batterie durera plus longtemps.

Si vraiment vous avez besoin d’en changer, au lieu de les laisser dans un tiroir, revendez-les pour qu’ils aient une seconde vie. Vous pouvez également opter pour votre achat pour un appareil de seconde main. Il y a de très bons sites internet et même des boutiques qui reconditionnent les objets numériques, ce qui vous assure qu’ils fonctionnent et évite qu’ils soient jetés.

Avant d’en acheter un nouveau, si le problème est qu’il ne fonctionne plus, tentez de le réparer. Un écran cassé ça se change, un ordinateur qui ne démarre plus ou est lent, ça peut être analysé et réparé pour en profiter encore un moment. Vous pouvez faire de sacrés économies des fois juste en le réparant. Saviez-vous d’ailleurs qu’il y a dans le Vaucluse une école du smartphone. Alors je vous vois déjà imaginer des petits téléphones portables assis bien sagement derrière leur pupitre à écouter leur professeur leur expliquer comment être un bon téléphone efficace et bien non pas du tout. L’école du smartphone à Morière propose des formations pour devenir réparateur de téléphone et tablettes. Des bases en passant par les micro soudures, ou l’ouverture d’une boutique, cette école forme à ce métier en pleine croissance. Quand on sait que 80% de l’empreinte écologique d’un smartphone est établie lors de sa fabrication, prendre soin de ce que l’on possède est la première étape cruciale pour éviter la surconsommation.

Depuis janvier 2021, il va même y avoir sur les objets électroménager un indice de réparabilité. Ça va vous aider à faire votre choix lors de vos prochains achats. Plus nous achèterons des appareils qui se réparent, plus les fabricants trouveront des solutions pour rendre leurs produits réparables, un cercle vertueux dont le consommateur est le premier maillon.

Enfin, si vraiment vous souhaitez pousser le curseur au maximum, allez jeter un œil à la marque Fair phone, qui construit les smartphones les plus durables et réparables du marché. Garanti 5 ans, aucune partie du fairphone n’est collée, ce qui fait que vous pouvez changer vous-même votre batterie, écran, ou caméra. Quand on voit la présentation il ressemble à un jeu de construction mais c’est bien un smartphone performant comme toutes les grandes marques.

Voilà pour cet épisode, j’espère qu’il vous aura donné envie de garder près de vous et de chouchouter au maximum vos appareils informatiques. La semaine prochaine je vous donnerai des noms d’outils pour travailler en ligne plus respectueux de l’environnement et de nos données personnels, car oui j’en suis sure on peut le faire !

 Les logiciels libres

Bienvenue dans ce nouvel épisode d’On peut le faire, la chronique qui donne des idées éco-responsables et locales pour avancer chacun à son rythme.

On continue cette semaine encore à s’interroger sur notre utilisation des outils numériques. Et maintenant que l’on sait nettoyer des zones de stockage de données, que l’on a conscience de l’impact des réseaux sociaux sur l’environnement et que l’on a chouchouté nos appareils électroniques pour qu’ils durent plus longtemps, regardons un peu les outils que nous utilisons pour travailler en ligne.

Déjà très répandus avant le Covid, les outils de travail collaboratifs ont explosé en même tant que le télétravail est devenu une habitude.

On peut utiliser tous les outils ultra efficaces et connus de tous du mastodonte Google. Pour tout vous dire j’écris encore cette chronique sur un google doc. Mais grâce à l’éveilleur Scop, qui forme sur Avignon à utilisation plus responsable des outils numériques, j’ai découvert plein d’alternatives que je suis en train de commencer à tester. Ce sont des logiciels libres, créés par des associations qui souhaitent que l’internet reste ouvert à tous, respecte au mieux l’environnement mais également la gestion de nos données personnelles.

Si vous voulez découvrir ce monde, vous pouvez aller voir le site du collectif Chatons : Le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires.

assembler des structures proposant des services en ligne libres, éthiques et décentralisés afin de permettre aux utilisateurs et aux utilisatrices de trouver rapidement des alternatives, respectueuses de leurs données et de leur vie privée, aux services proposés par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).

Qu’est-ce que les logiciels libres ?

C’est un logiciel qui garantit quatre libertés fondamentales :

  • la liberté d’utiliser le logiciel
  • la liberté de copier le logiciel
  • la liberté d’étudier le logiciel
  • la liberté de modifier le logiciel et de redistribuer les versions modifiées

Ce sont donc des logiciels gratuits qui peuvent être améliorés par tous les utilisateurs et utilisatrices. La force du collectif donc !

Dans le collectif des Chatons vous trouverez notamment les outils Colibris (petite pensée pour Michel Bayet l’animateur de la chronique Echolibri sur RTV FM que je vous conseille d’ailleurs vivement d’écouter)

Outils de chat, de visioconference, ou encore traitement de texte collaboratif. Pas besoin de créer un compte, vous pouvez aller sur le site, créer un document – un pad sur ce site – et le partager avec d’autres personnes pour travailler avec eux en direct. Vous pouvez ensuite le télécharger au format que vous souhaitez pour pouvoir l’utiliser sur votre ordinateur.

Il y a également les framasoft, vous avez peut-être déjà utilisé l’outil de planification de réunion : framadate

Alors c’est certain souvent il faut fouiller un peu car ça change nos habitudes, mais ça vaut le coup de tenter l’aventure.

Pour celles et ceux qui sont à la recherche des logiciels de graphisme ou de traitement de texte, il y a également des alternatives libres.

Gimp, Inkscape ou libre office en sont quelques exemples.

Je vous conseille de les tester pour trouver les logiciels qui vous conviennent le mieux, un à la fois pour ne pas être complètement perdu lorsque vous ouvrirez la prochaine fois votre ordinateur.

Quoiqu’il en soit, l’utilisation de logiciels libres est une petite bouffée d’air frais dans le monde d’internet car cela permet de revenir à l’objectif premier de la toile, la mise en commun de savoirs.

Fin de la chronique pour cette semaine, la prochaine fois je m’adresserai aux entrepreneurs pour parler de communication responsable, car oui j’en suis sûre on peut le faire !

Entrepreneur·se·s, communiquez autrement 

Après ces quatre semaines à vous parler de l’impact du numérique sur notre environnement, j’ai eu envie de m’adresser aujourd’hui aux entrepreneurs et entrepreneuses qui nous écoute. Je suis moi-même indépendante, je fais du conseil en communication et de la production de podcast. Et quand on parle communication, les réseaux sociaux et le site internet sont la base d’une bonne stratégie aujourd’hui. Mais si vous avez écouté mes chroniques du mois vous savez maintenant que ces outils qui peuvent nous permettre d’être visible auprès d’un très large public consomment énormément d’énergie et donc polluent. 

Alors comment gérer une entreprise, communiquer en utilisant les outils qui sont à notre disposition tout en restant aligné avec des valeurs respectueuses de l’environnement ?

Et bien je vous préviens tout de suite, je n’ai pas une réponse à ce problème. 

Je vis ce dilemme chaque jour quand je vais sur Instagram et que l’algorithme me pousse à partager toujours plus de vidéos, photos. Car si on ne publie pas souvent, on n’est pas visible.

Je suis tiraillée entre suivre les recommandations des GAFAM pour améliorer ma visibilité et donc me faire connaître au plus grand nombre et ainsi développer mon activité et être le plus sobre possible dans ma communication pour éviter d’encombrer encore plus les centres de stockages de données.

Pour éviter d’avoir le cerveau qui surchauffe, j’ai pris la décision il y a un petit moment de continuer à utiliser notamment les réseaux sociaux de manière raisonnée. Alors quand on me demande : mais combien de fois par jour faut-il que je publie, je réponds : la question n’est pas combien de fois par jour faut-il publier , mais combien de fois par semaine avez-vous une information utile pour votre communauté à partager. Quelle information sur votre activité cela leur apporte-t-il ? Si vous en avez deux par jours, et bien publiez deux fois par jour, si c’est une par semaine, publiez une fois par semaine, l’essentiel est que vous gardiez une qualité constante, représentative de votre entreprise et de ses valeurs et que vous teniez sur le long terme.

Et souvent au lieu de publier à tout va, faire de bons commentaires (c’est à dire constructifs, pas juste un petit coeur rose ou super !) sur d’autres comptes sera plus productif que de passer des heures à créer des vidéos courtes sur des musiques tendances.

Tout est au final une question d’équilibre. Alors que partout on nous dit qu’il faut absolument avoir une carte de visite, des flyers, certains entrepreneurs n’en ont jamais eus et s’en sortent très bien. Ils ont d’autres techniques pour capter des contacts et ça leur convient très bien. De mon côté, même si je fais de la communication, il m’a fallu 7 ans d’activité pour créer mon premier flyer. Jusque là je n’avais que des cartes de visite, que j’utilisais très peu. Les flyers je les ai créés pour pouvoir faire la promotion de mon podcast Esperluette sans donner mes coordonnées personnelles. Le podcast étant un nouvel outil de communication à l’époque le flyer me permettait d’expliquer où trouver le podcast, comment l’écouter, ce qu’on pouvait y trouver…etc

Ce que je veux vous partager avec cette expérience c’est qu’il y a les règles générales pour communiquer : avoir un flyer, un site, une carte de visite, être présent sur les réseaux sociaux, sur youtube… et il y a la pratique, celle qui vous correspond, avec laquelle vous êtes à l’aise, qui vous représente et ça ça ne peut pas être un algorithme qui le définit, il n’y a que vous qui puissiez le décider. Si être sur les réseaux sociaux vous rebute, n’y allez pas, vous aurez d’autres manières de vous faire connaître. Le réseaux en direct, en face à face avec de vraies personnes est souvent bien plus efficace (si vos techniques de réseautages sont bien réalisées évidemment).

Communiquez et être responsable c’est possible de trouver un équilibre. Formez-vous aussi pour justement être plus efficace et éviter de perdre de votre énergie et d’en demander trop à la planète pour faire votre place entrepreneuriale.

Voila, Le mois consacré au numérique est terminé, un grand merci à l’Eveilleur SCOP de m’avoir formée et aidée à la rédaction de cette chronique ,le mois prochain je continuerai à parler aux entrepreneurs responsables qui sommeillent en vous pour aborder le zéro déchet en entreprise. Car oui j’en suis sûre on peut le faire !