Produit par Marie-Cécile Drécourt
Productrice des podcasts Esperluette à l’écoute du Vaucluse & Esperluette en Mode Festival depuis 2018 avec 20 ans d’expérience en communication, je crée également des podcasts en marque blanche pour les entreprises, associations et indépendant·es et j’accompagne celles & ceux qui souhaitent créer leur podcast à le faire en toute autonomie.
Pour les malentendant·es, l’épisode est entièrement retranscrit ci-dessous
Merci à Autoscript qui me permet de faire toute la retranscription de mes épisodes
Introduction de l’épisode avec Myriam Mendy
Bienvenue dans ce nouvel épisode de En Vaucluse sur Esperluette, la rubrique qui vous fait découvrir des projets entrepreneuriaux, associatifs ou artistiques sur mon territoire, le Vaucluse. Je suis Marie-Cécile Drécourt, la productrice de ce podcast et aujourd’hui vous allez entendre une voix que vous connaissez depuis longtemps sur Esperluette, celle de Myriam Mendy.
Alors vous la connaissez pour ses méditations dans la rubrique Rendez-vous en terre intérieure, mais cette fois je voulais qu’elle présente également l’autre partie de son activité, l’accompagnement au changement en entreprise. En effet, elle intervient avant ou quand les équipes sont submergées par une situation et les aide à mieux se comprendre et interagir ensemble pour travailler plus efficacement.
Je lui laisse vous expliquer tout ça en détail. Bonne écoute et à vos commentaires ensuite sur les réseaux sociaux ou votre appli d’écoute préférée pour échanger ensemble sur le sujet.
Présentation Myriam Mendy
Myriam : Je m’appelle Myriam Mendy, je suis accompagnatrice du changement. J’aide en fait les gens à mieux se comprendre, à mieux interagir ensemble, notamment au sein des équipes et des collectifs. Et pour ça, j’utilise des outils comme les thérapies brèves ou éventuellement aussi la sagesse du yoga, puisque au-delà d’être formée aux thérapies brèves, je suis aussi professeure de yoga.
Le confinement a changé la donne en entreprise
Alors au-delà de la problématique, il y a surtout un contexte aujourd’hui qui pèse quand même beaucoup dans l’entreprise. On est dans une période où il y a eu beaucoup de télétravail. Beaucoup de gens ont eu du mal à rentrer dans le télétravail. Ça a été contraint, ça a été forcé, ils se sont retrouvés seuls chez eux. Et puis, mine de rien, en deux ans, les gens ont commencé à prendre leurs marques, leurs repères. Ils se sont construits un endroit chez eux. Ils ont trouvé leur rythme aussi, entre pro et perso. Et puis, ils ont trouvé leurs repères. Ils ont commencé à développer aussi des idées de communiquer via les visios. Enfin, ça y est, ils ont pris leurs marques. Et maintenant qu’ils ont pris leurs marques, on leur demande de revenir en entreprise. Et mine de rien, il y a de nouveau ce mouvement à faire dans l’autre sens. Le cerveau s’est déjà habitué. Il y a une réadaptation à faire dans l’autre sens.
Et cette réadaptation, c’est revenir dans le collectif, revenir avec ses connaissances, ses collègues, sachant qu’en plus, aujourd’hui, ils reviennent, mais ils reviennent un peu en pointillés. Il y en a certains qui reviennent un jour par semaine, d’autres qui reviennent deux jours.
Et puis, il y en a même qui décident de demander à rester en télétravail. Donc, on voit bien en plus que les équipes ne vont pas être complètes tout le temps. Donc, retrouver cette dynamique collective, pour moi, aujourd’hui, est vraiment un enjeu de taille en entreprise pas simple, assez complexe, parce que cette dynamique de groupe est à garder pour développer la créativité, l’innovation en entreprise, et ne serait-ce que pour aussi continuer à communiquer correctement pour pouvoir que l’activité de l’entreprise se passe au mieux et qu’elle soit la plus fluide possible.
En entreprise on ne laisse pas ses émotions au placard
Souvent, en entreprise, on a du mal à vouloir prendre en compte cet aspect individuel. On estime que la personne doit se débrouiller seule pour, en tout cas, régler ses propres problèmes, ce qui est assez cohérent. Ce n’est pas à l’entreprise de régler les problèmes individuels. Sauf qu’on ne laisse pas ses émotions au placard quand on rentre. Dans l’entreprise, on ne laisse pas ses peurs, ses freins, ses croyances limitantes au vestiaire. On vient avec ça quand on arrive, justement, au bureau le matin.
Alors, on peut arriver à composer avec ça sans trop de problèmes, sauf que dans le collectif, l’autre est là pour nous confronter, qu’on le veuille ou non. Ça peut être un collègue, un manager, une personne qui est sous nos ordres et qui va, à un moment donné, par son comportement, même s’il est positif, venir nous heurter. Et c’est là où ça se passe à la fois à bien comprendre ce qui peut se passer dans mes mécanismes intérieurs, et ça, c’est propre à moi, mais à la fois, si on m’explique quels types de mécanismes, grosso modo, peuvent se jouer dans des interactions, je vais comprendre dans quel cas je me mets.
Et puis, je vais peut-être mieux comprendre, mettre des mots sur ce qui se passe à l’intérieur de moi et peut-être, justement, commencer à écouter ce qui se passe à l’intérieur sans trop le mettre de côté comme si ça n’avait pas lieu d’être en entreprise ou comme si je pouvais être quelqu’un d’autre.
Et donc, du coup, il y a cette dynamique individuelle, ce zoom à faire pour voir ce qui se passe à l’intérieur de moi, et à la fois, en collectif, dans une dynamique de groupe, justement, comment chaque individu peut nourrir le système de manière à ce que le système soit positif et aille dans le bon sens. On reste toujours avec cette idée que l’entreprise doit développer son activité, faire du business, mais l’humain est une donnée qui est essentielle, qui est essentielle dans la performance et la rentabilité d’une entreprise.
Comment Myriam Mendy intervient en entreprise ?
J’interviens en proposant des ateliers. Ça peut être sous forme de petits-déjeuners à thème, ça peut être des réunions, mais j’arrive dans un groupe et l’idée, pour moi, est de faire prendre conscience. C’est déjà la première chose, parce que si on veut changer, il faut d’abord comprendre. Et il y a un déclic qui se crée et on a pratiquement 80% du changement qui est déjà fait. Après, c’est juste à mettre en pratique ce qu’on a compris, mais on se voit, on se comprend mieux. Donc, je vais agir sur différentes thématiques. Je le fais avec des images, des histoires, voire faire des respirations, faire des exercices de PNL, de visualisation. J’ai un côté communicante qui me reste de mon passé professionnel.
Donc, je vais interpeller et expliquer derrière ce qui se passe, toujours en partant de ce que vivent les gens en entreprise. J’ai passé plus de 25 ans en entreprise, j’ai managé, j’ai travaillé dans différents domaines. Donc, le collectif, je l’ai vécu de l’intérieur, je l’ai vécu aussi en conduite du changement. Et donc, j’ai vu aussi ce qui était compliqué, y compris pour moi, parce que je l’ai vécu moi-même. Et je suis la première à être concernée par le sujet. L’idée, c’est que les gens repartent avec cette compréhension de leur mécanisme intérieur, du mécanisme qui se joue dans le collectif, et en même temps, de repartir avec des petits outils à appliquer pour eux-mêmes, pour mieux nourrir le collectif.
Au moment où j’agis, il n’y a pas de hiérarchie. C’est-à-dire que la hiérarchie n’intervient pas. On est tous des individus avec nos émotions. Et au contraire, ça peut permettre aussi, dans ces moments-là, à faire comprendre à un collectif que le manager est comme eux. Lui aussi, il a des doutes, lui aussi, il n’est peut-être pas forcément au clair avec ce qui se passe, et que ce n’est pas de son fait.
Souvent, en fait, les conflits qu’il peut y avoir, ou en tout cas les difficultés qu’il y a dans un collectif, on attribue à l’autre une intention négative. Or, en fait, derrière tout comportement, il y a toujours une intention positive. Même dans le conflit, il y a un moment donné, l’idée n’est pas de voir pourquoi l’autre est contre nous, c’est de voir pourquoi il fait pour lui, qu’est-ce qu’il fait pour lui, et comprendre en fait son mode de fonctionnement. Parce que ce n’est pas contre nous qu’il fait les choses, c’est pour se préserver de quelque chose, en l’occurrence.
Donc, c’est plutôt bien qu’il y ait tout type de hiérarchie. Et pour moi, les ateliers sont destinés à tout le monde, et justement, on gomme complètement de cette hiérarchie. Si par contre, dans certaines sociétés, ce n’est pas possible, ou si pour des raisons particulières, parce qu’il y a une intervention particulière à faire sur une problématique d’entreprise particulière, ça peut s’adapter. À ce moment-là, ça ne peut être qu’une équipe de direction, ou que des managers, ou que les managers. Mais bon, je n’aime pas cloisonner, en fait.
L’entreprise est un écosystème
L’entreprise est un écosystème. Mais du coup, chaque personne qui participe à cet écosystème a sa responsabilité. On n’a pas tous les mêmes responsabilités, mais on a toute sa part à faire. Et donc, l’idée, c’est vraiment d’aider chacun à s’orienter sur un comportement positif pour que, justement, l’ensemble de l’écosystème fonctionne à plein et soit correct. Il y a des fois, sur l’écosystème, il y a des chamboulements qui font que l’écosystème est en difficulté. Et c’est justement comprendre que chacun peut apporter dans l’écosystème, dans son comportement, pour aider, en fait, le collectif et donc l’entreprise à avancer dans la bonne direction.
Comment contacter Myriam
Donc, on peut me retrouver sur le site internet de Rendez-Vous En Terre Intérieure. Donc, c’est enterreintérieure.fr. Après, la page Facebook, LinkedIn, Instagram. Je suis à côté d’Avignon et donc, je peux intervenir sur tout le Vaucluse, même au-delà. L’idée, c’est que je pars de la demande. De l’entreprise, de l’équipe dirigeante. Et j’adapte, en fait, la thématique en fonction de ce que je perçois qui pourrait aider à créer cette fameuse dynamique positive. Générique